Ode secrète au Guil, la rivière des confins des Hautes-Alpes
Les contenus « Pass Tranquille » vous amène vivre un instant hors du temps ! Prendre lentement le pouls d’un territoire, à travers des récits-photos « slow », mijotés avec patience et intensité. Savoir-faire, découvertes, émerveillements, terroirs… l’Alpin Malin vous conte un moment suspendu au cœur de nos Alpes, mijoté avec un bouquet de mots et de pixels à capturer en vol.
Chère rivière, parfois tumultueuse, ou un brin fluette,
Je te rends hommage pour ce que tu déverses,
A tes côtés, entre le soleil infini ou deux averses,
L’émotion n’en ressort jamais muette.
Tu offres au Queyras une inoubliable présence,
Toi l’ouvrière éternelle de la Durance,
51 kilomètres à vive allure,
Tu vois le jour à 2510 mètres, en pleine nature,
Des sources jusqu’à la fin des temps,
Tu irrigues une vallée dans un sourire béant…
Ici, l’eau est solaire,
Le soleil est trempé,
Les berges jouent les bouquinières,
On lit dans le lit de la rivière,
Les cailloux forgent leurs destinées sur des siècles entiers,
Les écumes moussent et trémoussent, amusées,
Charriant les histoires, grandes ou insignifiantes,
Des bavardages des villages,
Des confidences silencieuses ou bruyantes,
Des cheptels qui remontent en avril les pentes,
Des éclats de rire, de tout âge,
Des retours d’Est au goût de blizzard,
Du vent doux des étés où les marmottes sortent de leur plumard,
Le Guil n’est ni juge, ni coupable,
Juste une rivière qui du soir au matin,
S’offre le plus beau des rôles, celui de témoin,
Les canoës te domptent parfois pour un peu d’adrénaline,
Les oiseaux s’abreuvent pour garder la ligne,
Les flâneurs te doivent des moments de pure mélatonine,
Où engourdis dans nos pas,
On se perd dans des siestes sur Ristolas.
Quiconque te croise peut décemment s’éveiller,
Alors merci à toi chère rivière, de nous laisser t’approcher.
Vous avez apprécié l’article ? Explorez 45 idées & bonnes adresses à vivre dans les Alpes dans l’esprit slow life, en explorant notre annuaire sélectif et convivial.
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Ode secrète au Guil, la rivière des confins des Hautes-Alpes
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Chère rivière, parfois tumultueuse, ou un brin fluette,
Je te rends hommage pour ce que tu déverses,
A tes côtés, entre le soleil infini ou deux averses,
L’émotion n’en ressort jamais muette.
Tu offres au Queyras une inoubliable présence,
Toi l’ouvrière éternelle de la Durance,
51 kilomètres à vive allure,
Tu vois le jour à 2510 mètres, en pleine nature,
Des sources jusqu’à la fin des temps,
Tu irrigues une vallée dans un sourire béant…
Ici, l’eau est solaire,
Le soleil est trempé,
Les berges jouent les bouquinières,
On lit dans le lit de la rivière,
Les cailloux forgent leurs destinées sur des siècles entiers,
Les écumes moussent et trémoussent, amusées,
Charriant les histoires, grandes ou insignifiantes,
Des bavardages des villages,
Des confidences silencieuses ou bruyantes,
Des cheptels qui remontent en avril les pentes,
Des éclats de rire, de tout âge,
Des retours d’Est au goût de blizzard,
Du vent doux des étés où les marmottes sortent de leur plumard,
Le Guil n’est ni juge, ni coupable,
Juste une rivière qui du soir au matin,
S’offre le plus beau des rôles, celui de témoin,
Les canoës te domptent parfois pour un peu d’adrénaline,
Les oiseaux s’abreuvent pour garder la ligne,
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Où engourdis dans nos pas,
On se perd dans des siestes sur Ristolas.
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