Pourquoi j’aime autant Embrun (en poésie)

Aujourd’hui sur votre guide en ligne 100% douceur de vivre dans les Alpes, prenons le temps de vous dévoiler en quelques strophes, la magie d’arpenter Embrun…

Embrun, rien qu’à l’évocation du mot, rappelle les vaguelettes maritimes,

Ici on accoste sur un navire de 6000 âmes, au cœur des montagnes sublimes,

Un paquebot sur son piton rocheux, le fameux roc pour les intimes.

L’écume des jours heureux se compte par milliers,

La flânerie éclabousse les ruelles pavées,

Le Plan d’Eau forme une île bleutée…

Les palmiers ici se muent en sapins tropicaux,

Serre-Ponçon s’alanguit au loin avec son turquoise museau.

Sur l’esplanade, on veille au grain de la neige venue des Orres,

Un tel panorama vaut son pesant d’or…

Ce chemin ressemble à une rivière digne des chercheurs d’or…

Les loupiottes font tanguer des couleurs sur la rive d’une chasse aux trésors…

Les pieds au sec, les flâneurs tournent le dos au soleil qui s’endort…

Au loin, bleu glacial, le Morgon tel un reptile, finit sa course jusqu’à Savines…

Entre chien et loup, le soir plonge dans les abimes,

Chacun imagine ce qui se cache derrière les cimes…

Les petits bancs sont occupés par les passants,

Qui font tous sauf passer… ils restent là paisiblement… en pause.

Dans une somnolence heureuse, avec pour oreiller le décor grandiose…

Ici, le temps s’arrête, sur ce nichoir des Hautes-Alpes que le ciel ravive,

A l’abordage des lagons de l’épicurisme et des sports d’eaux vives.