Escapade Slow Tourisme #65 : Sisteron : à la nuit tombée, le paquebot de la Durance

Il est l’heure de vous proposer un nouveau papier d’ambiance. Que peut-on ressentir une fin d’automne, le soir venant, dans la cité de Sisteron et ses 7000 âmes ?

30 novembre, le soir enfile son manteau…

Ce n’est peut-être plus la plus belle des saisons,

Encore que… il faut être difficile pour ne pas percevoir la magie qui flotte dans l’air…

A quelques mètres, se dresse ce paquebot, cette douce folie qu’est Sisteron, voguant sur la Durance, comme une croisière éternelle…

Des petites maisonnettes en forme de hublot clignent au loin, et marbre les vaguelettes de la rivière d’un camaïeu doré.

Les loupiottes réveillonnent, les dîners se préparent, la neige balaie au loin les plus hauts sommets.

Dans un souci de discrétion, quelques arbres dénudés…

Me brouillent légèrement la vue, mais ce n’est que partie remise car l’imagination entre en piste…

Cette imagination qui soirée faisant, me mène vers des ruelles colorées, et des étés infinis…

Sisteron c’est cette volonté de regarder en face histoire, tout en ne dénigrant à aucun moment l’avenir

C’est tout un poème, tout un souhait, ce souhait de rêver déjà des alpes, sans quitter les songes de Provence…

C’est un monde de bascule,

Un plaisir défendu

Une aubaine pour celles et ceux qui poseront à leur tour leurs yeux, un soir de novembre sur cette vue de Sisteron

C’est le trait d’union immortel entre 2 mondes. Celui des cigales et celui de l’or blanc, celui de l’accent chantants et des gouailles plus nordistes

Celui des plaines terre-à-terre et de la hauteur fantaisiste. Merci pour la vue Sisteron.