Avez-vous déjà pris une route au hasard dans les Alpes ?
Tenter le chemin d’à côté. Voir cette montagne au loin.
Se dire : “quelles sont les perspectives là bas ?”Qu’y -a-t-il derrière ? Prendre une route au hasard, c’est la magie de croiser des hameaux perdus dans les nimbes du temps.
Là où tout semble éternel. Là où la vue est imprenable. Où la vie semble l’être aussi.
Prendre une route au hasard, c’est filer à l’anglaise, entre vallées et mélèzes, prendre un moment dans sa main comme du sable couleur talisman. Prendre une route au hasard dans les Alpes, c’est se retrouver par chance ailleurs sans avoir quitté la région.
Cheminer. Arpenter. Fuguer. Goûter chaque kilomètre comme un torrent désaltérant. Prendre une route par hasard. Se laisser surprendre. Des confins de la Drôme aux toits enjoués du Haut Var, des restanques alpines aux vals lovés en dehors des passages. J’ai pris de centaines de routes au hasard.

A travers chaque reportage, je laisse l’imprévu s’immiscer sans crainte. Et vous, avez-vous déjà pris la poudre d’escampette avec un puissant sentiment de liberté ? La même liberté qui fait voltiger les chamois de cimes en cimes, cavalcader les ruisseaux du haut vers les abimes.
Car prendre un chemin au hasard, c’est prendre place devant le théâtre de l’inconnu. Les bottes de paille jouent les premiers rôles, le vent siffle dans les gradins. Le paysage défile. Sans que rien ne s’oublie.
La route au hasard est comme une pelote de laine. On la laisse se dérouler sous le vertigineux rouet des massifs, des plaines et des hautes vallées.
Et vous… racontez-nous en commentaires, si vous avez déjà pris une route (alpine) vous aussi, un jour, au hasard…